Une nouvelle liaison ferrée de 355 km, contournant les chutes et les rapides des Portes d’Enfer, est ensuite créée entre Kindu et Kongolo. Celle-ci donne accès au bief navigable de 645 km qui s’étend de Kongolo à Bukama (bief Supérieur) porte du Haut Katanga
Ce troisième objectif est atteint fin décembre 1910
En février 1915, une liaison entre Kabalo, sur ce dernier bief et le lac Tanganyka est réalisée par une nouvelle voie ferrée de 273 km.
En mai 1918, le Haut Katanga se trouve à son tour relié à Matadi par une voie entièrement nationale, après construction de la voie ferrée Bukama - Lubumbashi (ce dernier ex Elisabethville) de 455 km. Grâce à son réseau hydrographique unique au monde, la plus grande partie de l’immense territoire que représente le Congo Belge a pu ainsi se trouver relié au monde civilisé, et ouvert à la postérité en un temps record. Les nouvelles liaisons ferrées importantes, réalisées encore dans la suite pour compléter, renforcer, améliorer les voies de pénétration existantes, vont également s’appuyer sur les voies d’eau :
En 1928, un chemin de fer de 1.123 km relie le Haut Katanga à Port Francqui sur le Kasaï. Ce deuxième grand axe de la navigation fluviale rejoint le Fleuve Congo à Kwamout, après un parcours de 605 km (auxquels viennent s’ajouter 195 km jusque Léopoldville).
En 1930, une voie mixte, rail 94 km, route 63 km, relie le lac Tanganyka au Kivu.
En 1934, une voie ferrée de 840 km donne accès aux riches régions agricoles du nord-est, depuis Aketi, terminus de la navigation fluviale sur l’Itimbiri, affluent du fleuve.