CONGO
Lualaba
Les affluents du Bief
Ponthierville (Ubundu)-Kindu
La Ruiki rive gauche km 3
Rivière assez étroite
Relativement profonde
Navigable sur 88 km environ
Aucun service de navigation y était assuré
Il n’existe pas de carte
La Lowa rive droite km 126
Le plus important affluent du bief
Sa largeur au confluent atteint 500 m
Il est malheureusement coupé par des rapides infranchissable à moins de 10 km du confluent
Un petit bief où la navigation assez active s’étend de Ongoka, poste situé en amont des rapides à une trentaine de km du confluent jusqu'à Yumbi, soit sur une distance de 55 km environ
L’Ulindi rive droite km 155
Gros affluent également, mais non navigable par suite de la présence de quelques rapides à 5 km du confluent
Régime très irrégulier, comme pour la Lowa
La Kasuku rive gauche km 173
Même type d’affluent que la Ruiki
Navigable sur une cinquantaine de km
Non exploité
Il n’existe pas de carte
L’Elila rive droite km 275
Cette rivière est navigable, tout au moins aux eaux hautes et moyenne, jusqu'à Funda Sadi situé à quelques 32 km de son embouchure
Bief assez mal connu n’ayant fait l’objet que d’un seul levé expéditif exécuté par le Service Hydrographique des Grands Lacs en 1928
N’était plus exploité, l’ancien balisage n’ayant pas été renouvelé
Fonds rocheux et bancs de sable
Des passages difficiles en période d’étiage se situent entre :
le km 14 et 15
le km 20 et 21
le km 25.5
et 26.5
Section Kindu
Kibombo-Kasongo
Entre Kindu et Kibombo
Les principaux obstacle à la navigation sur ce parcours, long de quelques 115 km sont les rapides de Sendwe, Kamimbi, Kibombo. Dans l’état actuel des connaissances, la traversée de ces rapides n’est réalisable qu’aux eaux très hautes et non sans grandes difficultés dues au fait qu’il n’existe ni carte, ni balisage et que les courants sont très forts.
Depuis Kindu jusqu’aux rapides de Sendwe, il n’existe guère d’obstacle à la navigation, sauf à la rive droite à 12 km environ en amont du port, où la moitié environ du lit du fleuve est barré par un banc rocheux
Rapides de Sendwe
Le fleuve coule dans une passe rectiligne d’un km environ de longueur, sur une largeur minimum d’une centaine de mètre et partout avec de grandes profondeurs.
La vitesse du courant atteint et dépasse 10 km/h
En aval du goulet, le fleuve est barré par un seuil rocheux ne laissant que d’étroits passages. La route navigable en amont de Sendwe est parsemés de seuils rocheux mais ne présente pas de difficultés spéciales, même aux eaux moyennes.
Rapides de Kamimbi
Le barrage rocheux transversal à l’aval de ce rapide permet un passage suffisant mais difficile. Vient ensuite un bras secondaire du côté de la rive gauche, séparé du rapide proprement dit par une grande île. Ce chenal naturel permet de contourner la plus grande partie du rapides dans d’assez bonnes conditions. Le barrage rocheux étendu qui se présente ensuite à l’amont constitue la plus grosse difficulté à surmonter sur ce parcours.
En amont de Kamimbi, rien de bien particulier du point de vue sécurité et manoeuvre, jusqu’aux rapides de Kibombo
Rapides de Kibombo
Le lit du fleuve coupé sur toute sa largeur par un banc rocheux se rétrécit brusquement et coule dans une gorge relativement étroite où le courant est particulièrement violent. La route se poursuit sur un parcours de quelques 5 km, où le lit du fleuve est parsemés de nombreux îlots rocheux et de roches immérgées, qui provoquent des sinuosités prononcées du passage dans lequel il est possible de s’engager.
Les courants parfois traversiers, provoquent sur un fond fort inégal parsemé de gouffres profonds et de hauts fonds, des tourbillons qui rendent la gouverne difficile. A certains endroits, des étranglements réduisent dangereusement la largeur utile du seul passage connu à l’époque. Il existe des bras secondaire dont la reconnaissance n’avait pas encore été effectuée.
Entre Kibombo et Kasongo
« Bief Intermédiaire du Lualaba », tel est sa dénomination sur ce parcours. La seule carte disponible est basée sur un ancien levé de reconnaissance effectué par le Service Hydrographique des Grands Lacs, corrigé et complété dans la suite par les observations du personnel navigant à l’époque où ce bief était exploité
Il n’y a pas de balisage et le service de navigation abandonné
Fonds de sable à de rares exceptions près
Pas de problème de navigation aux eau hautes et moyennes
En période d’étiage le mouillage minimum est de l’ordre de 0.80 m
Lorsque eaux sont anormalement basses, le minimum se situe aux environs de 0.70 m et parfois même en dessous
Il existe une échelle d’étiage à chaque extrémités du bief.
A kibombo - km 0 - l’échelle est installée sur la rive gauche, en aval de l’accostage du bac
La cote absolue du zéro de l’échelle n’était pas connue
Plus hautes eaux observées : 5.48 m
Plus basses eaux observées : 0.35 m
Moyennes des observations : 2.32 m
A Kasongo - km 110 - , l’échelle est installée sur la rive droite à hauteur du poste Etat, la cote absolue du zéro de l’échelle n’était également pas connue
Plus eaux hautes observées : 7.15 m
Plus basses eaux observées : 0.57 m
Moyenne des observations : 2.06 m
INDICATIONS D'ORDRE PRATIQUE POUR LA NAVIGATION
SUR CE BIEF
Entre Kibombo km 0 et N’Ganze km 25
Fonds rocheux entrecoupés de bancs de sable sur lesquels le point le moins profond n’est pas constant
Devant Kibombo, un grand banc de sable peut infléchir la route de navigation vers l’aval jusque près de la pointe amont de l’île N’Gele
Du km 6 au km 12, la passe franchit une zone rocheuse avec plusieurs passes difficiles en période d’étiage
Du km 15 au km 25, région « divagante », passe navigable susceptible de changements importants au travers d’un chapelet d’îles et de hauts fonds de sable
Entre N’Ganze km 25 et Nyangwe km 45
Fonds de sable avec bancs rocheux pouvant être dangereux à l’aval du confluent de la rivière Lufubu km 26
Le point le moins profond se situe en général, entre le km 25 et le km 40, région encombrée de bancs de sable
La route serpente entre la rive droite et une rive gauche mal définie par suite de l’existence d’une bande marécageuse large de plusieurs centaines de mètres
Entre Nyangwe km 45 et Mokosana km 85
Fonds de sable où le point le moins profond n’est pas constant
Passe traversière rive droite à rive gauche parfois étroite entre km 47 et km 49
Zone divagante entre km 65 et km 85 :
le chenal navigable passe d’une rive à l’autre entre de grands bancs de sable en continuel déplacement
Le navigateur doit suivre les mouvement de l’eau avec une grande attention
Entre Mokosana km 85 et Kasongo km 110
Des bancs rocheux et des écueils isolés commencent à nouveau à faire leur apparition
Du km 100 jusqu’en aval de Kasongo, le chenal traverse des fonds rocheux parfois ensablés
Emplacement du point le moins profond se situe, en général, aux environs du km 105
Copyright 2016-2025 - Official Website - Jean-Louis Gabriel - Mangelinckx Didier - Loiselet Marie-Line