CONGO
Lac Tanganyika
Installations
portuaires
Les ports du lac constituent la clef de voûte de l'exploitation des lignes de navigation, avec lesquelles ils forment une entité économique.
Ils ont été créés et outillés pour des fonctions de transit et parfois de distribution, nécessitant un entreposage de durée limitée. La manipulation de marchandises générales est prédominante et le volume du transit est influencé par des à-coups saisonniers.
Leur disposition doit permettre une grande souplesse de transbordement avec les voies ferrées et vice versa. De même, une coordination très poussée doit exister entre les possibilités et les besoins respectifs de la voie lacustre et des voies ferrées.
Les premières et assez primitive installations du début ont déjà été fortement améliorées et leur outillage considérablement renforcé.
Les difficultés de recrutement et le coût de la main-d'oeuvre, ont également conduit à une certaine concentration des installations et à un début de mécanisation des manutentions.
L'extention des ports existant et leur modernisation n'ont malheureusement pas été de pair avec l'accroissement du volume des transports. Il en est résulté un certain freinage dans le développement des nouvelles techniques de manutention.
Certes, de gros programmes d'extention, de transformation et d'appropriation ont été élaboré. Le stade des réalisation n'a cependant pas encore débuté.
Un gros effort venait d'être réalisé par les Pouvoirs Publics, pour doter MATADI et LEOPLODVILLE, premières portes du Congo, de vastes complexes qui n'ont rien à envier aux plus modernes des réalisations européennes.
Un même effort était maintenant nécessaire au lac Tanganyka, autre porte du Congo.
Une description succincte des principales installations actuelles et leurs inconvénients qui résultent de leur agencement, fera comprendre pourquoi.
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