Dragage
Technique
Historique
Pendant la première guerre mondiale, environ un quart de million de mines furent mouillées, et furent responsables pour la majorité des pertes en navires et sous-marins. Après la guerre ces champs de mines durent être déblayés le plus rapidement possible afin de réouvrir les routes au commerce maritime. II n'y avait pas eu beaucoup de développement en matière de dragage des mines. La méthode simple consistait à remorquer sur le fond de la mer un câble pourvu de dents de scie au moyen d'un navire équipé d'un grand mât latéral, ou au moyen de deux navires navigant en ligne de front. Le câble coupait l'orin, et la mine qui venait à la surface était détruite par tir de mitraillette (La Convention de La Haye détermina que les mines ancrées, libérées de leur orin d'ancrage, devaient se saborder, mais bien souvent le mécanisme devant assurer ceci était défectueux à cause de la rouille ou des sédiments). Avec cette méthode de dragage il était difficile de maintenir le câble à une profondeur constante et d'éviter qu'il ne s'accroche sur le fond. Les pêcheurs de mer du nord avaient cependant une méthode pour maintenir leurs filets ouverts à une hauteur constante, et leur exemple fut suivi. II s'agissait de l'emploi de divergents qui travaillent selon le principe d'un cerf-volant dans le vent. Grâce à la vitesse du bateau, le divergent maintenait le brin de drague hors du sillage, tandis qu'un "plongeur" juste derrière le navire maintenait le brin à la profondeur voulue. Les orins des mines glissaient le long du brin de drague vers l'extérieur et étaient sectionnés par de cisailles placées à certaines distances sur ce dernier.
Comme il fallait s'y attendre, des contre-mesures furent trouvées pour perturber le dragage. La plus ingénieuse était bien la roue à rochet qui laissait passer le brin de drague sans que l'orin de la mine ne fut sectionné. Ce truc magique était rendu possible du fait que l'axe de la roue dentée était fixée à la partie inférieure de l'orin, tandis que les bouts des dents passaient dans une gouttière fixée à la partie supérieure de l'orin. Lorsque le brin de drague entrait en contact avec l'orin, il glissait vers la roue à rochet, s'accrochait entre deux dents et était guidé de l'autre côté de l'orin comme il s'agissait d'une porte tournante.
Différents types d'obstructeurs et de cisailles étaient fixés sur les orins d'ancrage. Ainsi il était fait usage de cisailles explosives. Lorsque le brin de drague entrait en contact avec la cisaille, une petite charge explosive projetait un burin qui coupait celui-ci (les brins de drague étaient également équipés de cisailles explosives). Une autre technique anti-dragage consistait à parsemer le champs de mines au moyen d'obstructeurs indépendants qui travaillaient selon l'une des techniques décrites ci-dessus, sans qu'ils soient raccordés à une mine. Tous ces engins rendirent le travail harassant à l'équipe de lutte contre les mines, mais à condition d'avoir suffisamment de câble et de patience, on pouvait déblayer un passage à travers chaque champs de mines. Plus dures étaient les mines à crapaud qui après un certain temps remontaient en surface. Après avoir déminé une zone et déclaré cette dernière ouverte à la navigation, il arrivait que des bateaux sautaient sur ces mines à retardement.
Dragage mécanique
Comme il fallait s’y attendre, des contre-mesures furent trouvées pour perturber le dragage. La plus ingénieuse était bien la roue à rochet qui laissait passer le brin de drague sans que l’orin de la mine ne fut sectionné. Ils étaient rendu possible du fait que l’axe de la roue dentée était fixée à la partie inférieure de l’orin, tandis que les bouts des dents passaient dans une gouttière fixée à la partie supérieure de l’orin. Lorsque le brin de drague entrait en contact avec l’orin, il glissait vers la roue à rochet, s’accrochait entre deux dents et était guidé de l’autre côté de l’orin comme s’il s’agissait d’une porte tournante.
Différents types d’obstructeurs et de cisailles étaient fixés sur les orins d’ancrage. Ainsi il était fait usage de cisailles explosives. Lorsque le brin de drague entrait en contact avec celle-ci, une petite charge explosive projetait un burin qui coupait celui-ci. Une autre technique anti-dragage constituait à parsemer le champs de mines au moyen d’obstructeurs indépendants qui travaillaient selon l’une des techniques décrites ci-dessus, sans qu’ils soient raccordés à une mine. Tout ces engins rendirent le travail harassant à l’équipe de lutte contre les mines, mais à condition d’avoir suffisamment de cable et de patience, on pouvait déblayer un passage à travers chaque champs de mines. Plus dures étaient les mines à crapaud qui après un certain temps remontaient en surface. Après avoir déminé une zone et déclaré cette dernière ouverte à la navigation, il arrivait que des bateaux sautaient sur des mines à retardement.
Dragage magnétique
On sait qu’un bâtiment se comporte comme un aimant et que son influence sur le champs magnétique terrestre se fait sentir à distance conformément à la loi de Coulomb. Les circuits de compensation ne parviennent pas à l’immuniser complètement et l’usage d’amplificateurs électroniques permet de donner aux mines à déclenchement magnétique une sensibilité suffisante pour détecter un bâtiment, même compense. Les Allemands avaient, en particulier, mis à l’étude des mines à inductions magnétiques perfestionnées, cent fois plus puissantes que les mines à champ magnétique. Ce domaine, aujourd’hui bien connu, a été le plus fertile en combinaisons au cours de la dernière guerre et réserve encore bien des possibilités d’avenir.
Les navires contiennent toutes sortes d’appareils électoniques, dont quelques-uns possèdent une puissance relativement élevée qui permet à chacun d’eux de susciter des champs magnétiques assez considérables.
De ces faits on a mis au point un système d’amorçage qui réagit sur une impulsion magnétique.
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