Missions de la Force Navale

et Marine

Guerre de Corée

1950-1954

En 1950, le Kamina transporte les volontaires belges et luxembourgeois en Corée et assure en 1954 le rapatriement du corps expéditionnaire belge.

Opération "Broom Sweep"

1953

Le samedi 7 février 1953
La Force Navale prend part à la lutte contre les inondations d’Ostende. La ville n’était pas seulement inondée par l’eau de mer mais également l’eau des égoûts qui s’étaient répandues dans les caves et les rues. Cette opération de désinfection fut appelée "BROOM SWEEP". Un groupe de 100 marins prit part au nettoyage de la ville, sous le commandement du Major Franckx.
En effet l’eau de mer ainsi que celle des égouts pouvaient faire craindre une épidémie. La collaboration de la Force Navale ainsi que du Génie se sont montrés plein de dévouement et de bonne volonté.
Ostende fut préservé des maladies et épidémies.

Opération "Castor"

1954

Pour la première fois, la Force Navale belge a effectué un exercice absolument national. Jusqu'à présent elle n'avait fait que participer à des manoeuvres dans le cadre de l'O.T.A.N., mais le déminage est une mission de responsabilité entièrement nationale, puisqu'il s'agit de défendre les eaux de son propre territoire.
Notre Force Navale vient de prouver qu'elle est en mesure d'accomplir parfaitement cette tâche. Elle a démontré par l'exercice "Castor" sa capacité d'assumer elle-même la responsabilité de ses eaux côtières.
Début des opérations.
L'exercice fut entamé dès le 15 septembre, jour où une "algérine" de la Force Navale belge, qui assurait la patrouille nocturne, a surpris un bâtiment de nationalité inconnue dans notre zône de responsabilité nationale (la mer du Nord à été divisée en de telles zones par l'O.T.A.N.). Ce bâtiment semblait se livrer à une opération de mouillage de mines, et il disparut aussitôt dans le Nord.
L'algérine en question donna aussitôt l'alerte au commandement maritime côtier à Ostende. Or le commandant était déjà parfaitement au courant: c'est la Force Navale belge elle-même qui avait demandé à l'amirauté britannique de mouiller quelques mines dans nos eaux, à un endroit.
Des mines magnétiques des mines acoustiques et des mines ancrées ont été mouillées. Il s'agit bien entendu, de mines d'exercice, mais dont les caractéristique sont les mêmes que celles des mines véritables. Seule, la charge d'explosifs sont différent et les rend inoffensives. Elle est remplacée par une charge fumigène. L'opération consiste en un dragage de recherche, le dragage de relèvement, un dragage de déblaiement.
Les mines peuvent ou bien reposer sur le fond ou être ancrées entre deux eaux. Elles sont rendues inoffensives automatiquement à une date déterminée. Le commandement d'Ostende reçut l'ordre de procéder au dragage de ces mines dès le lendemain à l'aube: c'était l'opération "Castor" qui commençait.
But de l'opération.
Lors de la création de la Force Navale en 1946, la Marine Royale britannique avait donné en prêt à la Force Navale huit dragueurs de mines de type MMS. Ces dragueurs sont actuellement déclassés et rendus à la Grande-Bretagne. La Force Navale a acquis aux Etat-Unis un nouveau matériel de dragage à une cadence assez rapide. En juin 1954, quinze unités étaient livrées. En vue de réadapter le personnel de réserve à la nouvelle technique de ces dragueurs modernes, la Force Navale a jugé indispensable de prescrire en septembre un exercice de mobilisation et de réadaptation suivi d'un exercice pratique de dragage avec mines posées par la Marine Royale britannique.
L'exercice "Castor" vise donc à réadapter à bord des nouveaux dragueurs les officiers et équipages dans leur rôle du temps de guerre; à éprouver le bon fonctionnement des services mobilisation, communications et logistique de la Force Navale et enfin à éprouver techniquement la valeur du matériel dans la mer du Nord.
Document la "Gazette du soldat"

Indépendance du Congo

1960

Evénements de l'indépendance du Congo belge. En 1960, la flotte belge est presque au complet dans les eaux équatoriales.

Opération multinationle de déminage

1968

La Belgique, la France, les Pays-Bas, l'Allemagne et le Royaume-Uni participent à une opération de déminage au Nord de la Hollande.

1987-88

21 septembre 1987 au 01 juillet 1988

Une autre opération de grande envergure commence pour la Force Navale en 1987. En collaboration avec les Marines néerlandaise et britannique, l’opération "Octopus", dont le cadre d’action se situe dans le Golfe arabo-persique, est entamée. Le conflit irano-irakien avait débuté, fin 1980 dans une région stratégique vitale pour l’Occident et avait, en 1984, débouché sur ce qu’on a appelé la "guerre des tankers".
L’Irak se mit à attaquer les pétroliers iraniens tandis que l’Iran s’en prenait aux navires de toutes nationalités, transportant du pétrole en provenance des pays du Golfe accusés de soutenir l’Irak. De mars 1984 à avril 1988, près de quatre cents navires marchands firent les frais des attaques des deux belligérants. Une réaction internationale s’amorce au début de 1987 lorsque l’Iran, privé pratiquement de forces aériennes, se lance dans une guerre des mines contre le trafic maritime.
La Marine américaine, dont les unités escortent depuis des mois les navires neutres dans la zone des combats pour les protéger contre des attaques aériennes, n’est pas équipée pour faire face seule à cette nouvelle menace. Le gouvernement de Washington fait dès lors appel à ses Alliés occidentaux, dont la Belgique.
Le 10 septembre 1987, le gouvernement belge décide l’envoi d’un groupe tactique dans le Golfe. Ce groupe se compose de deux chasseurs-dragueurs océaniques : le "M906 Breydel" et le "M909 Bovesse" (remplacé plus tard par le chasseur de mines M917 Crocus) et du bâtiment de commandement et de soutien logistique "A961 Zinnia". Deux chasseurs de mines tripartites néerlandais, les HNLMS "Maassluis" et "Hellevoetsluis", se joignent à eux.
Le commandement à la mer de cette force

1987

Le 14 septembre , le Conseil des Ministres décide d’envoyer des navires de la Force Navale dans le Golfe Persique afin de défendre le principe de la libre navigation dans les eaux internationales du détroit d’Hormuz, de défendre les intérêts économiques belges, et de souligner la solidarité européenne au sein de l’U.E.O.
Le 21 septembre, le ZINNIA, le BREYDEL et le BOVESSE appareillent de Zeebrugge. Cette flottille sera renforcée par deux chasseurs de mines néerlandais et placés sous le commandement d’un officier belge.

1988

Le 23 janvier, le CROCUS appareille de Zeebrugge pour le Golfe Persique.
Le 13 février, le BREYDEL rentre à Zeebrugge.
Le 15 avril, le BOVESSE rentre à Zeebrugge.
Le 1 juillet, fin de l’Opération OCTOPUS, le CROCUS reste sur place et est intégré dans une flottille de la Royal Navy. Participation à l’opération CALENDAR.
Le 8 août, le ZINNIA rentre à Zeebrugge.
Le 15 novembre, le CROCUS rentre à Zeebrugge.

Opération Southern Breeze (Guerre du Golfe)

1990-91

17 août 1990 - 19 août 1991

Dès l’invasion du Koweït par l’Irak le 02 août 1990, les nations Unies ont proclamé la résolution 660, notamment le retrait inconditionnel de l’Irak. Vu la réaction négative de l’Irak, un embargo a été déclaré le 06 août 1990 contre ce pays.
Le Zinnia, navire de Commandement et de Soutien logistique accompagné des chasseurs de mines "Iris" et "Myosotis", appareille de Zeebrugge le 17 août pour effectuer une campagne d’entraînement dans la partie Est de la Méditerranée. Le 06 septembre 1990, le gouvernement décide que ces unités continueront leur route en direction de la zone du Golfe avec pour mission, dissuader la pose de mines, exécuter des opérations de lutte contre les mines, assurer une présence navale et le contrôle de l’embargo.
La mission commence le 23 septembre 1990 dans le Golfe d’Oman, où une recherche de mines dans les voies d’accès des ports de Fujayrah et de Khor Fakkan est effectuée. Une superficie de 1200 km² fut ainsi investiguée.
Simultanément des bâtiments marchands ont été interpellés et identifiés de sorte que les alliés puissent avoir une vue d’ensemble de la navigation commerciale dans la zone.
Suite à l’intensification de l’embargo et à la nécessité de protéger les convois, le gouvernement décide, le 26 septembre 1990, d’envoyer également une frégate dans la région du Golfe.
Le 4 octobre 1990, la frégate Wandelaar quitte Zeebrugge avec pour mission d’escorter un convoi britannique (opération Sea Tail). Dès le 14 octobre 1990, le Wandelaar participe effectivement aux opérations de contrôle de l’embargo dans le sud de la Mer Rouge.
A la fin du mois de décembre 1990, les équipages du Zinnia de l’Iris et du Myosotis sont relevés tandis que, le 19 janvier 1991, la frégate Wielingen appareille pour reprendre la mission de la frégate Wandelaar, juste quelques jours après le début de l’offensive aérienne alliée contre l’Irak.
En fin de mission, le Wandelaar aura interpellé et identifié 2154 navires (11% UEO), tandis que quinze contrôles ont été menés dans l’application de l’exercice du droit de visite.
Lors de son voyage de retour, le Wandelaar participe aux opérations de sauvetage de l’équipage du cargo "Continental Lotus", coulé en méditerranée. Le 21 janvier 1991, quatre survivants sont recueillis et dix-sept corps sont repêchés.
La mission de la flottille de lutte contre les mines dans le Golfe d’Oman se termine fin janvier 1991. Aucune mine n’a été découverte dans cette zone, ce qui permet de conclure que la dissuasion a été effective.
Dès lors, le gouvernement décide de déplacer la zone d’opération de la flottille. Ainsi, entre le 4 janvier 1991 et le 23 février, la possibilité d’une présence de mines est successivement examinée dans le détroit d’Ormuz et sur les voies d’accès maritimes des ports de Dubay et de Dawhah (Quatar).
Pendant cette période, le Wielingen collabore activement au contrôle de l’embargo dans le sud de la Mer Rouge. Le 9 février 1991 le Wielingen effectue une opération de sauvetage au large des côtes du Yémen. Vingt-cinq marins du navire marchand turc Eregli sont recueillis à bord de la frégate. Seul le commandant du cargo est porté manquant. Les membres survivants de l’équipages sont ensuite débarqués à Djibouti et remis à la disposition du consul turc en place.
Vu la proximité de l’offensive terrestre pour libérer le Koweït et l’urgente nécessité d’escorte et de contrôle du trafic de transport dans le sud du Golfe Persique, le gouvernement décide le 18 février 1991 de déplacer la zone d’opérations du Wielingen vers cette région. Toutefois, le Wielingen ne participera pas directement aux opérations offensives.
Le 18 février 1991, le croiseur américain Princeton et le navire d’assaut américain Tripoli sont gravement endommagés par l’explosion de mines dans le nord du Golfe Persique. Des mines dérivantes avaient déjà été signalées dans cette zone auparavant. La menace de mines est donc bien réelle.
Le 27 février 1991, le gouvernement décide de déployer un chasseur de mines supplémentaire dans la zone du golfe. Le Dianthus, affecté en ce moment à la Force Navale Permanente de la Manche opérant en Méditerranée, est détaché pour rejoindre la flottille belge de lutte contre les mines le 21 mars 1991.
Le 27 février 1991, la menace aérienne devant la côte Kowéïtienne est à ce point diminuée que les opérations de lutte contre les mines peuvent se dérouler dans des conditions acceptables. Dès lors, le gouvernement décide d’engager les chasseurs de mines Iris et Myosotis dans cette zone.
Le 4 mars 1991, la première mine est détruite. Au moment où les équipages du Zinnia, de l’Iris et du Myosotis sont relevés pour la seconde fois, environ 270 mines ont déjà été détruites par nos chasseurs.
Suite au danger de mines devant la côte Kowéïtienne et forcément devant la côte irakienne, le trafic maritime dans la région a tellement diminué que les navires, déployés pour le contrôle de l’embargo peuvent être retirés.
Le 12 mai 1991, le gouvernement décide de ne plus remplacer le Wielingen par une autre frégate en fin de mission.
Le Wielingen aura interpellé et identifié 1024 navires marchands tandis que 13 contrôles ont été menées dans le cadre de l’exercice du droit de visite. Le 17 juin 1991, le Wielingen accoste à Zeebrugge, son port d’attache.
Le déminage au large du Koweït s’éffectue rapidement du fait que des dragueurs et des chasseurs de mines français, britanniques, néerlandais, allemands, italiens, américains et japonais participent également aux opérations.
La menace due aux mines diminue de façon telle, que le 31 mai 1991 le gouvernement prend la décision de rappeler le Zinnia, l’Iris et le Myosotis à partir du 1 juillet 1991. Le Dianthus voit son séjour prolongé d’un mois. La France et la Hollande prennent de semblables décisions.
Après un déploiement de 11 mois, avec deux changements d’équipages, les Zinnia, Iris et Myosotis sont attendus le 17 juillet 1991 à Zeebrugge. Le retour du Dianthus est, quant à lui, prévu pour le 19 août 1991.
En exécution de la mission décidée par le gouvernement et commencée le 17 août 1990, la Force Navale a mis en oeuvre 1234 marins, parmi lesquels 123 officiers, 501 sous-officiers, 414 volontaires de carrière et 196 miliciens.
Les frégates ont identifié 3168 bâtiments marchands et appliquèrent 28 fois le droit de visite, sans oublier les deux opérations de sauvetage.
La flottille de lutte contre les mines s’est chargée, dans un premier temps, de dissuader de poser des mines et a participé dans un second temps, au déminage au large du Koweït. Cette opération de lutte contre les mines entraîna la destruction, en trois mois, de 1248 mines dont 280 à l’actif des Belges.

1990

Le 13 août, le gouvernement décide d’envoyer une flottille de lutte contre les mines en Méditerranée pour exercice.
Le 17 août, le ZINNIA, l’IRIS et le MYOSOTIS quittent Zeebrugge.
Le 8 septembre, fin des manoeuvres en Méditerranée, la flottille fait relâche à Port-Said (Egypte).
Le 25 septembre, la flottille arrive à Fujayrah.
Le 4 octobre, le WANDELAAR appareille de Zeebrugge à destination de Djibouti.
Le 22 octobre, le WANDELAAR exercera le contrôle de l’embargo dans la zone du détroit de Bab-el-Mandeb.
Le 1 novembre, la flottille de lutte contre les mines commence ses opérations dans le Golfe d’Oman.

1991

Le 17 janvier, début de l’opération DESERT STORM.
Le 19 janvier, le WIELINGEN prend la relève du WANDELAAR.
Le 6 février, la flottille (TG 418.2) passe le détroit d’Hormuz.
Le 14 février, le WIELINGEN arrive à Muscat (Oman).
Le 22 février, le WIELINGEN entre dans le Golfe Persique.
Le 21 mars, le DIANTHUS (STANAVFORCHAN) rejoint le TG 418.2.
Le 17 juin, le WIELINGEN accoste à Zeebrugge.
Le 17 juillet, le ZINNIA, l’IRIS et le MYOSOTIS accostent à Zeebrugge.
Le 19 août, le DIANTHUS accoste à Zeebrugge.
La deuxième guerre du Golfe Persique est terminée pour la Force Navale. Avec 280 mines détruites, la Belgique se place en tête des nations qui ont participé à la lutte contre les mines.

Opération Sharp Vigilance (Mer Adriatique)

1992-93

Le 16 juillet 1992, l’UEO décide de contrôler l’application des résolutions 713 et 757 des Nations Unies.
Septembre 1991 / 713 : Embargo général des armes et du matériel militaire à l’égard de l’ex-Yougoslavie.
Mai 1992 / 757 : Interdiction de l’importation ainsi que de l’exportation (exception faite du matériel médical et des vivres).

1992

Le 28 septembre, décision gouvernementale.
Le 21 septembre, appareillage du WESTHINDER.
Le 30 septembre, intégration dans l’opération.
Le 22 novembre, intégration dans l’opération SHARP FENCE, renforcement des mesures de l’embargo.
Le 27 novembre, décision gouvernementale de la relève des navires.

1993

Le 6 janvier, appareillage du WESTDIEP.
Le 14 janvier, le WESTDIEP relève le WESTHINDER.
Le 22 janvier, accostage à Zeebrugge du WESTHINDER.
Le 22 mars, fin de l’opération pour le WESTDIEP.
Le 15 juin, changement de nom de l’opération, SHARP GUARD.

Opération Equator Kiss

1992-93

Le 3 décembre 1992 :
Le Conseil de sécurité de l’ONU adopte la résolution 794. Cette résolution implique l’envoi d’une force multinationale en Somalie.
Le 4 décembre 1992 :
Le Ministre de la Défense nationale décide d’envoyer des Casques bleus belges en Somalie dans le cadre des opérations de l’ONU.
Le 5 décembre 1992 :
Cette opération est baptisée "RESTORE HOPE"
Le 11 décembre 1992 :
Les premiers casques bleus belges arrivent en Somalie.
Le 21 décembre 1992 :
Départ de Zeebrugge du navire de soutien logistique Zinnia à destination de Kismayo, il est placé sous le commandement du Capitaine de corvette A. Vinck.
Le 8 janvier :
Les chefs de guerre somaliens ont conclu un accord pour tenir une conférence de paix du 15 au 18 avril.
Le 9 janvier :
Arrivée du Zinnia dans le port de Kismayo.
Le 12 janvier :
50 militaires belges arrivent à Kismayo. Le détachement belge compte maitenant 587 personnes.
Le 15 janvier :
A Addis-Abeba un accord national de cessez-le-feu et de désarmement est signé.
Le 30 janvier :
Le Zinnia arrive à Mombasa. Il est remorqué par le remorqueur "Smith Lloy II", suite à une avarie d’hélice.
Le 11 février :
Les réparations du Zinnia ont pris fin et il retourne à Kismayo.
Le 28 février :
75 marins décollent de Melsbroek pour relever l’équipage précédent. Le Capitaine de corvette J. Jablonski en a le commandement. Quelques jours plus tard, une équipe de 6 personnes partent pour s’occuper du "Port Control".
Le 22 mars :
Le Conseil de Sécurité des Nations Unies décide la reprise officielle des opérations en Somalie. L’opération UNOSOM II remplacera dorénavant l’opération "RESTORE HOPE" qui était placé sous commandement américain.
Le 15 avril :
Les Nations Unies contactent 30 pays, parmi lesquels la Belgique, pour participer à l’opération "UNOSOM II".
Le 4 juin :
Les clans rivaux à Kismayo ont conclu un accord de paix. Les différentes factions vont établir des comités intérimaires pour résoudre leurs différents.

Opération Sharp Guard (Mer Adriatique)

1994-95

1994

En août, décision gouvernementale de la participation du WANDELAAR à l’opération.
Le 2 septembre, appareillage.
Le 10 septembre, intégration dans l’opération.
Le 18 novembre, prolongation de la mission du WANDELAAR de 3 mois.

1995

Le 14 février, le WANDELAAR quitte l’opération.
Le 24 février, accostage du WANDELAAR à Zeebrugge.

Divers

1995-2014

1995-1996

Contrôle de l'embargo à l'encontre de l'Irak "Opération Southern Breeze II".

1998

Contrôle de l'embargo à l'encontre de l'Irak "Opération Southern Breeze III".
Baltic Sea MCM Operation Open Spirit.

1999

Adriatic Sea MCM et Embargo Operation Allied Force.
Eng & 2000, Baltic Sea MCM Operation MCOPLAT.

2000

Arabian Gauntlet, Fairwind, CD Ops, MCOPLAT, Open Spirit, Blue Game.

2001

Arabian Gauntlet, Blue Game, Sandy Coast, Trident d'or, Direct Endeavour, MCOPEST, Open Spirit.

2002

Destine Glory, Blue Game, Direct Endeavour, MCOPLIT, Open Spirit.

2003

Blue Game, CD Ops, MCOPLAT, Open Spirit, Tricolor.

2004

Blue Game, JMC042, MCOPEST.

2005

Active Endeavour, Beneficial Cooperation, Open Spirit, Blue Game, MCOPLIT.

2006

Open Spirit, Beneficial Cooperation, CDOps, Belgian Dragon avec participation au CTF150, Western Eagle.

2007

African Enterprise

2009

Opération ATALANTA 1
Du 1er septembre au 13 décembrela frégate F931 Louise-Marie participa à l'opération Atalanta.
Le but principal est de protéger les navires marchands.

OPEN SPIRIT

L'opération Open Sirit consiste à nettoyer, à la demande de la Lettonie, une zone d'explosifs des Première et Deuxième Guerre mondiale en Mer Baltique, à entraîner une flotille multinationale et à collecter des données sur l'environnement maritime local.
2000: M923 Narcis (5 au 21 septembre)
2002: M921 Lobelia (21 au 28 octobre)
2003: M924 Primula (2 tot 15 september)
2004: M915 Aster (3 août au 20 septembre)
2005: M916 Bellis (29 août au 12 septembre)
2006: M923 Narcis (01 au 13 septembre) - enlèvement et destruction de 17 engins explosifs

MCOPEST

Cette opération consiste à nettoyer une zone d'explosifs des première et deuxième guerre mondiale, à entraîner une flotille multinationale de la Mer Baltique et à collecter des données sur l'environnement maritime local.
2004: M921 Lobelia (24 mai au 2 juin)

MCOPLAT

Mcoplat est une opération de déminage (*) en Mer Baltique. Des navires appartenant aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, à la Suède, à la Norvège et aux Pays baltes participeront également à cette opération. Les navires opéreront dans la baie de Riga.
Dans la zone en question, un champ de mines a été posé par l'armée allemande en 1942. Ce champ était composé de mines à orins dont une partie se trouve encore au fond de la mer. La présence d'autres types de mines, de torpilles et explosifs de fabrication russe et allemande des deux guerres mondiales est probable.
2000: M923 Narcis (7 au 17 novembre)

MCOPLIT

L'opération Mcoplit aura lieu au large du port lituanien de Klaipeda. Durant la première et la deuxième guerre mondiale, des milliers de mines ont été mouillées par l'Allemagne et l'Union soviétique pour bloquer les approches des ports lettons, lituaniens et estoniens. Par la suite, dans les années soixante, la Marine soviétique a déversé dans cette zone d'importantes quantités de munitions périmées.
2005: M924 Primula (23 au 31 mai)

ARABIAN GAUNTLET

Arabian Gauntlet est un exercice multinational sous le commandement de l'Amiral Benelux (ABNL) au large des côtes de Bahrein dans le Golfe Persique.
2000: A960 Godetia et M917 Crocus (1 au 11 avril)

CTF 150

Le conseil de sécurité des Nations Unies a considéré les attaques terroristes du 11 septembre 2001 comme une attaque armée contre les Etats-Unis. Après la découverte d'indices de plus en plus nets que le groupe terroriste ‘Al Qaeda' est le responsable de ces attaques et que le régime Taliban en Afghanistan les a pris sous protection, les Etats-Unis débutèrent l'opération ‘Enduring Freedom' (OEF). 82 pays y participèrent.
Le CTF 150 fut une importante unité de ‘Enduring Freedom'. La zone d'opération du CTF150 s'étendait au Nord du détroit d'Ormuz aux eaux territoriales Pakistanaises, via la mer Rouge et le golfe d'Aden et au Sud vers le Kenya et les Seychelles. De part sa présence, la Task Force 150 contribua à la sécurité et à la stabilité de la région. Par conséquent, les organisations terroristes ne purent utiliser les voies maritimes pour commettre des attentats ou pour transporter des armes. De plus, nous jouions un rôle dans la lutte contre la piraterie dans les eaux internationales.
En septembre 2005, le gouvernement Belge approuva la participation de deux collaborateurs à cet OEF. Ils furent intégrés dans l'état-major du CTF150. En décembre 2005, le gouvernement donna son accord à la participation de la frégate F911 Westdiep.
Du 21 mars au 15 avril 2006, le Westdiep fit partie de la Task Force 150. Durant la même période, la frégate Néerlandaise HNLMS De Zeven Provinciën y fut le navire de commandement.

Opération ATALANTA 2

Unifil II: Anti piratage au large de la Somalie.

Opération ATALANTA 3